Le manque de confiance en soi nous bloque souvent dans notre vie de tous les jours et peut devenir un véritable frein à notre entrain.
Difficile de trouver sa place en société par exemple, de rencontrer l’homme de sa vie, de prendre la parole en public. Ou encore d’acquérir une meilleure fluidité verbale et mentale, d’avoir des pensées positives pour nos projets sans avoir peur de l’échec ? Tous ces systèmes ne nous aident pas à aller de l’avant et à prendre correctement notre vie en main.
Pourtant, la confiance en soi est le meilleur outil pour accéder à la réussite de notre existence.
Tony Mikic, Créateur du Management Furtif, coach, formateur et conférencier va bousculer nos façons de penser.
Quels sont les signes évidents d’un gros manque de confiance en soi ?
Dès que les gens se dévaluent avec des phrases comme « C’est difficile, je suis nulle… ». Ils n’osent pas se lancer, n’osent pas faire. On le voit dans leurs attitudes. La façon dont les gens parlent d’eux donne beaucoup d’informations sur la vision qu’ils ont d’eux-mêmes. Et surtout sur la confiance qu’ils ont en eux.
Les gens savent-ils toujours s’ils ont confiance en eux ?
Pas forcément. Ils peuvent se dire qu’ils ont confiance en eux et auront besoin d’une énorme voiture, une grosse montre par exemple pour exister.
Lorsque tu as une conversation avec une personne, au bout de combien de temps vois-tu si elle a confiance en elle ?
Je le vois dans les 3 minutes. Ca se remarque dans ses incongruences. L’incongruence c’est une incohérence entre les propos tenus et la façon dont ils sont tenus, le langage non verbal est très évocateur. Ceux qui disent oui, oui, oui avec un visage qui dit non, c’est l’exemple type d’une incongruence.
Si la personne regarde souvent en bas à gauche signifie souvent qu’il y a un problème avec les émotions. La personne a des difficultés à aller dans son émotionnel. Je n’ai pas la parole divine là-dessus bien sûr, mais quelqu’un qui a confiance en lui a accès facilement à ses émotions et les accepte.
Confiance en soi et estime de soi ? C’est la même chose ?
L’estime de soi est quelque chose de plus global qui va regrouper 3 grands piliers. La confiance en soi, l’image de soi et l’amour de soi. Donc la confiance en soi fait partie de l’estime de soi.
Pour être au top, il faudrait avoir ces 3 entités à niveau stable. Certaines personnes ont confiance en elle et une piètre image d’elle-même. Et d’autres personnes qui s’aiment, et n’ont aucune confiance en elle.
On va parler des estimes instables. Et ça peut aussi fluctuer en fonction de ce que disent et pensent les autres de vous. Ca peut très vite déstabiliser.
La confiance en soi, permet d’atténuer ces choses-là.
Quotient Intellectuel et Quotient de confiance ? Les 2 vont-ils de pair ?
Pour moi, le quotient intellectuel c’est un peu une connerie j’ai envie de vous dire. On a cru à une vérité, mais on va faire des évaluations pour mettre ensuite des gens dans des cases. Pour moi, une des définitions de l’intelligence c’est la capacité à s’adapter. Et cette capacité dépendra énormément de la confiance que vous avez en vous.
Si le Q.I. était si important que ça, il n’est pas normal que quelqu’un ne réussisse pas à résoudre un problème alors qu’il est stressé. Et pas normal qu’il réussisse quand il se sent bien. Notre niveau intellectuel ne peut pas fluctuer en fonction de notre état émotionnel. C’est pour cela que le quotient de confiance est quelque chose de primordial. C’est celui qui va décupler nos capacités cognitives.
On voit parfois des gens réussir alors que dans le fond « ce sont des abrutis ». Mais ils ont une énorme confiance en eux. A contrario, la personne qui est « intellectuelle » mais flippe de tout, n’ira pas très loin.
Ce facteur de quotient de confiance, dans le sens mathématique du terme, va multiplier nos capacités et influencer votre confiance sur votre avenir.
Comment récupère-t-on notre confiance en nous ?
Quatre grandes étapes sont fondamentales pour développer sa confiance en soi.
Je prends souvent la métaphore de la maison. Il y a plusieurs étapes pour construire une maison et selon moi, la confiance est la maison dans laquelle vous vous sentirez en sécurité, dans laquelle vous vous ressourcerez.
La première étape c’est préparer un terrain stable. Il faut donc nettoyer ce terrain. On ne peut pas construire une maison sur de la vase. Il faut donc se libérer de tous les liens du passé. Certaines personnes subissent encore les injonctions parentales et ne sont pas encore affranchies de cela.
Même si dans un premier temps nous pensons que ce sont les autres qui sont responsables. En transformant les choses, on se rend compte que c’est nous qui les avons crées. C’est nous qui décidons.
Il faut nettoyer cela sinon, ça va générer des ancrages. Si comme si vous étiez attachés à un élastique, vous tentez d’avancer, au début il n’y a pas de tension mais au bout d’un moment, il suffit que vous n’ayez pas un bon appui, que vous rencontriez quelque chose de difficile dans votre vie pour que votre élastique lâche.
On doit donc couper cet élastique pour qu’il ne vous ramène plus vers des états limitants.
Pour le deuxième niveau, on travaille à transformer nos énergies limitantes, qui nous ont freinées en énergies ressourçantes. C’est comme si vous aviez un réacteur nucléaire en vous et que vous vous disiez que vous allez souffler sur un petit truc pour avancer alors que vous avez une bombe atomique en vous.
La troisième étape est d’avoir un objectif précis qui correspond à vos valeurs, avoir une vision précise aussi de son idéal. Une fois que vous aurez cela, vous aurez plein d’opportunités pour y aller.
La dernière étape, c’est l’action, l’action, l’action ! Avoir une idée sans action est une graine de frustration.
Mais pas agir n’importe comment, il faut avoir des actions régulières.
Vous êtes coach, formateur en PNL, qu’est-ce que la PNL ?
C’est la programmation neuro-linguistique, c’est utiliser un langage que votre cerveau va comprendre. Le cerveau a besoin d’imageries, de métaphores. Si mon cerveau est japonais et que je lui parle en français par exemple, ça ne fonctionnera pas et c’est normal.
Qu’apporte la P.N.L. à la personne qui manque de confiance en elle ?
La P.N.L. n’apporte rien du tout, c’est la personne qui va apporter quelque chose. La P.N.L est seulement un mode de communication.
Et changer son mode de communication c’est ce qui fonctionne. Changer son paradigme. La P.N.L. permet juste de changer son mode de fonctionnement, c’est un outil.
Y a-t-il des mots à bannir de notre vocabulaire ? Lesquels et pourquoi ?
« Je suis conne » ! Sauf si vous voulez être maso et sans partenaire. Cette phrase c’est de l’acide. Vous avez votre graine de confiance, vous allez l’arroser tous les jours et si vous le faites avec un « je suis conne, je ne suis pas capable », vous versez de l’acide dessus.
Comment voulez-vous que les gens vous respectent si vous ne vous respectez pas ! Donc tous les mots identitaires avec « je suis » et un truc horrible derrière, c’est à bannir !
Pas besoin de se trouver des excuses telles que « on me l’a toujours dit ». Ca, c’est une excuse non valable. Personne ne vous met un couteau sous la gorge pour que vous disiez cela.
C’est donc une rééducation de la façon dont on va communiquer avec soi-même et c’est en cela que la P.N.L. est intéressante.
Vous avez également d’autres expressions à éviter, les « faut que, je dois etc ». Ce sont des opérateurs modaux de nécessité qui crééent une motivation extrinsèque, c’est-à-dire qu’elle vient de l’extérieur.
Ces mots sont à transformer en « je veux, je décide, je fais ».
Y a-t-il d’autres mots à éviter par rapport à notre entourage ?
Le fameux « pourquoi » ! On se moque du pourquoi, il appartient au passé. Je ne vis pas dans le passé mais dans le présent et dans le futur, là on parlera plutôt du « comment ». Le « pourquoi » va enlever la culpabilité, il y a une notion de justification. Il est préférable de dire « pour quelle raison » car je présuppose déjà qu’il y a une raison. Ca ne sera plus la même forme de réaction.
Vous avez aussi le « n’hésitez pas ». Votre cerveau a des difficultés à entendre la négation, il vous dit « hésite », on présuppose que la personne pourrait hésiter ! Qu’on le veuille ou non, on a influencé notre interlocuteur. A la fin d’un mail, un « si vous avez besoin de quoique ce soit, ce sera avec plaisir que je vous répondrai » établit directement un rapport de confiance.
Le mot « essayer » n’est pas incroyable non plus, il signifie qu’on se recule de l’action. Ce mot est un non-dit qui veut dire qu’il est possible de ne pas réussir. « Essayer » ne veut pas dire « faire ». On ne connaît pas l’action d’essayer de faire quelque chose. On connaît juste l’action de faire quelque chose.
En combien de temps pouvons-nous récupérer notre confiance en nous ?
En coaching, je fais des programmes en 20 jours ! 20 journées changent beaucoup de choses. Une action à faire chaque jour. Notre cerveau agit sur le chiffre 20.
Donnez-nous quelques outils ?
La façon de se parler est déjà fondamentale. Ai-je un regard bienveillant envers moi-même ? Suis-je une bonne personne parce que je fais de bonnes choses ou parce que je suis tout simplement une bonne personne ?
Respectez-vous ! Si vous vous traitez tous les jours de moins que rien, comment allez-vous faire ?
Nous ne sommes pas des victimes de nos parents ou autres personnes qui vous ont rabaissées. Ca, ce sont des paroles de loosers, de personnes qui ne veulent pas changer.
Le mot de la fin ?
Faire n’importe quoi sans avoir travaillé votre confiance, c’est une belle bêtise !
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https://www.konenki.fr/5-facons-de-recabler-son-cerveau-pour-se-sentir-heureux/